Montbourcher : Différence entre versions
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La devise de la maison était : « assez d’amis quand elles sont pleines ». | La devise de la maison était : « assez d’amis quand elles sont pleines ». | ||
− | Le 13 octobre 1656, le roi Louis XIV unit tous les châtelains de Montbourcher au Bordage : ceux de Vignoc et de Sérigné en Liffré. Il créa ainsi le Marquisat du Bordage qui faisait alors 7 lieues de long et 4 de large (28 km sur 16 km). Ce Marquisat comprenait : [https://fr.wikipedia.org/wiki/Erc%C3%A9-pr%C3%A8s-Liffr%C3%A9 Ercé], Chasné, Saint Aubin du Cormier, Mézière, Vignoc, Saint Médard, Gahard, Liffré, La Bouëxière, Dourdain et Gosné. | + | Le 13 octobre 1656, le roi Louis XIV unit tous les châtelains de Montbourcher au Bordage : ceux de Vignoc et de Sérigné en Liffré. Il créa ainsi le Marquisat du Bordage qui faisait alors 7 lieues de long et 4 de large (28 km sur 16 km). Ce Marquisat comprenait : [https://fr.wikipedia.org/wiki/Erc%C3%A9-pr%C3%A8s-Liffr%C3%A9 Ercé], [https://fr.wikipedia.org/wiki/Chasn%C3%A9-sur-Illet Chasné], [https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Aubin-du-Cormier Saint Aubin du Cormier], Mézière, Vignoc, Saint Médard, [https://fr.wikipedia.org/wiki/Gahard Gahard], [https://fr.wikipedia.org/wiki/Liffr%C3%A9 Liffré], [https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bou%C3%ABxi%C3%A8re La Bouëxière], [https://fr.wikipedia.org/wiki/Dourdain Dourdain] et [https://fr.wikipedia.org/wiki/Gosn%C3%A9 Gosné]. |
Il va de soi que le seigneur du Bordage avait des droits : il avait notamment celui de faire courir quintaine à Ercé, Chasné et Vignoc, c’est-à-dire que les nouveaux mariés devaient, l’année de leurs noces, courir à cheval avec une lance et frapper le bout de l’écusson de la seigneurie, placé dans un lieu appelé la quintaine. Si la lance n’était pas rompue, alors le coureur devait payer une amende. | Il va de soi que le seigneur du Bordage avait des droits : il avait notamment celui de faire courir quintaine à Ercé, Chasné et Vignoc, c’est-à-dire que les nouveaux mariés devaient, l’année de leurs noces, courir à cheval avec une lance et frapper le bout de l’écusson de la seigneurie, placé dans un lieu appelé la quintaine. Si la lance n’était pas rompue, alors le coureur devait payer une amende. | ||
Ce droit n’était pas unique. Le seigneur avait un droit de bouteillage à Chasné (deux pots par pipe de cidre ou de vin) et une foire dans les halles d’Ercé quatre fois par an. | Ce droit n’était pas unique. Le seigneur avait un droit de bouteillage à Chasné (deux pots par pipe de cidre ou de vin) et une foire dans les halles d’Ercé quatre fois par an. | ||
De plus, il se réservait le droit de choisir le maître d’école qui devait enseigner aux enfants de ses seigneuries notamment en la paroisse de Chasné. | De plus, il se réservait le droit de choisir le maître d’école qui devait enseigner aux enfants de ses seigneuries notamment en la paroisse de Chasné. |
Version du 23 mars 2018 à 07:04
LA FAMILLE MONTBOURCHER
Montbourcher : ce nom est d’origine germanique. C’est à cette famille que l’on doit la fondation du château du Bordage, au XIVème siècle. Ce château avait pour armes un écusson sur lequel on pouvait lire : « D’or à trois channes ou marmites de gueules » inspiré d’un sceau de 1357. Cette version de l’écusson n’est pas définitive. En effet, au XVIIème siècle, il fut orné d’une couronne de Marquis entourée de deux palmes d’or.
La devise de la maison était : « assez d’amis quand elles sont pleines ».
Le 13 octobre 1656, le roi Louis XIV unit tous les châtelains de Montbourcher au Bordage : ceux de Vignoc et de Sérigné en Liffré. Il créa ainsi le Marquisat du Bordage qui faisait alors 7 lieues de long et 4 de large (28 km sur 16 km). Ce Marquisat comprenait : Ercé, Chasné, Saint Aubin du Cormier, Mézière, Vignoc, Saint Médard, Gahard, Liffré, La Bouëxière, Dourdain et Gosné.
Il va de soi que le seigneur du Bordage avait des droits : il avait notamment celui de faire courir quintaine à Ercé, Chasné et Vignoc, c’est-à-dire que les nouveaux mariés devaient, l’année de leurs noces, courir à cheval avec une lance et frapper le bout de l’écusson de la seigneurie, placé dans un lieu appelé la quintaine. Si la lance n’était pas rompue, alors le coureur devait payer une amende. Ce droit n’était pas unique. Le seigneur avait un droit de bouteillage à Chasné (deux pots par pipe de cidre ou de vin) et une foire dans les halles d’Ercé quatre fois par an. De plus, il se réservait le droit de choisir le maître d’école qui devait enseigner aux enfants de ses seigneuries notamment en la paroisse de Chasné.