Mairie : Différence entre versions
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« Ercé près Liffré (I-&-V) - la Mairie et la Place » La carte postale 944, éditée par E. Mary-Rousselière, Rennes, a beaucoup voyagé et a été reproduite dans maintes publications. Le cliché date du début du siècle dernier, mais nombreux sont encore les Ercéens qui se souviennent des lieux tels qu’ils étaient et allaient le rester jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, et même au-delà. Sans doute la tenue vestimentaire des écoliers avait un peu changé - les chapeaux étaient moins larges et moins longues les blouses - et les marronniers avaient pris de l’ampleur derrière les treize bornes de granit soutenant une lourde chaîne en guise de clôture de ce qui était alors la cour de récréation de l’école communale des garçons, au centre de laquelle se dressait une colonne de fonte surmontée du buste de la République regardant vers « la Grande Rue » et ses arbres majestueux, autre sujet de carte postale du même éditeur<ref>voir Revue « Au fil d’Ercé » n° 4, page 8</ref>. | « Ercé près Liffré (I-&-V) - la Mairie et la Place » La carte postale 944, éditée par E. Mary-Rousselière, Rennes, a beaucoup voyagé et a été reproduite dans maintes publications. Le cliché date du début du siècle dernier, mais nombreux sont encore les Ercéens qui se souviennent des lieux tels qu’ils étaient et allaient le rester jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, et même au-delà. Sans doute la tenue vestimentaire des écoliers avait un peu changé - les chapeaux étaient moins larges et moins longues les blouses - et les marronniers avaient pris de l’ampleur derrière les treize bornes de granit soutenant une lourde chaîne en guise de clôture de ce qui était alors la cour de récréation de l’école communale des garçons, au centre de laquelle se dressait une colonne de fonte surmontée du buste de la République regardant vers « la Grande Rue » et ses arbres majestueux, autre sujet de carte postale du même éditeur<ref>voir Revue « Au fil d’Ercé » n° 4, page 8</ref>. | ||
Version du 17 mai 2018 à 08:59
Le projet de construction de la mairie-école d'Ercé remonte à 1862 et sa conception est confiée à l'architecte Lagarde. L'architecte Leverrier conçoit en 1883 un projet d'agrandissement qui est approuvé le 20 septembre 1884. Le bâtiment se présente comme un corps à deux ailes en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée comprenait trois salles de classe. Le premier étage, la salle du conseil municipal et le logement de l'instituteur.
La mairie et la place
« Ercé près Liffré (I-&-V) - la Mairie et la Place » La carte postale 944, éditée par E. Mary-Rousselière, Rennes, a beaucoup voyagé et a été reproduite dans maintes publications. Le cliché date du début du siècle dernier, mais nombreux sont encore les Ercéens qui se souviennent des lieux tels qu’ils étaient et allaient le rester jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, et même au-delà. Sans doute la tenue vestimentaire des écoliers avait un peu changé - les chapeaux étaient moins larges et moins longues les blouses - et les marronniers avaient pris de l’ampleur derrière les treize bornes de granit soutenant une lourde chaîne en guise de clôture de ce qui était alors la cour de récréation de l’école communale des garçons, au centre de laquelle se dressait une colonne de fonte surmontée du buste de la République regardant vers « la Grande Rue » et ses arbres majestueux, autre sujet de carte postale du même éditeur[1].
Aujourd’hui, les marronniers ne sont plus là. Un pylône électrique disgracieux avait pris la place de l’un d’eux (jusqu'à l'effacement des réseaux en 2007). Aujourd'hui quelques lampadaires ont surgi qui se font le plus discrets possible. La statue de la République a disparu, elle aussi, depuis longtemps. Enfin, et surtout, il n’y a plus d’écoliers dans la cour... car il n’y a plus d’école ici ! Dans le Livre de Paroisse sous l'année 1971, on trouve : Il nʼy a plus quʼune école publique mixte regroupée à la Croix-de-lʼÉcu, laissant le local de la mairie disponible pour être Cité Administrative intégrant Poste, bureau et accueil pour le Percepteur, Crédit Agricole, bibliothèque, dispensaire, lʼancienne cour étant aménagée en jardin anglais avec parking.
Le transfert effectué, l’on procéda à la rénovation de l’édifice datant de 1862, en veillant à conserver son aspect extérieur. En grès et granit, il aurait pu paraître un peu austère sans l’apport du tuffeau autour de la porte et des fenêtres du bâtiment central, comportant un fronton avec horloge et flanqué de deux ailes dont la construction fut entreprise ultérieurement ; ici les encadrements des ouvertures sont en granit, et toutes les deux sont égayées d’un œil- de-bœuf. Telle quelle « la façade imposante rappelle modestement celle d’un hôtel de ville urbain »[2].
l'horloge
Quant à l’horloge et son impressionnant mécanisme, « leur poids menaçant une partie de la stabilité de l’édifice » on dut prendre des mesures adéquates. Notons encore que « la tradition rapporte que cette horloge constitue le paiement en nature d’une amende infligée à un commerçant de la commune qui utilisait un matériel non conforme de pesée »[3].